
Le 10 mars 2025, lors d’un entretien officiel, le président burundais a rencontré le dirigeant de l’Association des Exploitants des Mines et des Carrières du Burundi (FANALEK), Jean Baptiste Ntakirutimana, pour annoncer la découverte d’un nouveau gisement de titane. Ce minerai, découvert dans les commune de Bukinanyana en Province Cibitoke et Rumonge en Province Rumonge pourrait bien représenter un tournant majeur pour l’économie du pays. Le titane, largement utilisé dans la fabrication de divers produits métalliques et médicaux, pourrait stimuler plusieurs secteurs vitaux.
Le titane est un métal prisé pour sa résistance et sa légèreté, notamment dans la fabrication d’équipements médicaux, d’aéronefs et de composants électroniques. Sa découverte dans ces deux régions stratégiques du Burundi ouvre de nouvelles perspectives de développement industriel et commercial. Jean Baptiste Ntakirutimana, leader de FINALEK a confirmé que ce minerai va être d’une importance capitale, non seulement pour l’industrie lourde, mais aussi pour le secteur de la santé, avec la fabrication de dispositifs médicaux de pointe.
Ce n’est pas la première fois que le Burundi fait une découverte minière importante. En 2024, un autre gisement de titane avait été identifié à Murehe dans la province de Kirundo. Toutefois, le gisement de Bukunanyana et Rumonge présente des caractéristiques géologiques prometteuses qui pourraient en faire une ressource clé pour le pays.
Le Burundi, longtemps dépendant de l’agriculture pour son économie, pourrait ainsi diversifier ses sources de revenus et jouer un rôle majeur dans l’exploitation des ressources minérales. Avec des investissements dans le secteur minier et des infrastructures adaptées, le pays pourrait non seulement augmenter sa production locale, mais aussi attirer des partenaires étrangers, créant ainsi des emplois et réduisant la dépendance à l’aide internationale.
La découverte de ce nouveau gisement de titane représente bien plus qu’une simple avancée géologique. Elle incarne un espoir de transformation économique pour le Burundi, plaçant le pays sur la voie d’une industrialisation durable et d’une autonomie renforcée.
