Travailler la terre pour bâtir une richesse durable, exhorte le Président Evariste Ndayishimiye

Ce lundi 7 juillet 2025, Son Excellence le Président de la République du Burundi, le Général Major Evariste Ndayishimiye, accompagné de son épouse Son Excellence Angeline Ndayishimiye, s’est rendu sur la colline de Mpehe, en zone Bugarama, commune Muramvya dans la province de Gitega. Le couple présidentiel y a participé à la récolte des pommes de terre qu’ils avaient eux-mêmes cultivées, durant cette période de repos.

À cette occasion, le Chef de l’État a rappelé un message fort : « Si nous voulons être riches, nous devons valoriser les ressources naturelles que Dieu nous a données ». Il a encouragé tous les Burundais, en particulier les fonctionnaires, à occuper utilement leur temps libre en cherchant une activité productive en dehors des heures de travail. Selon lui, on ne peut pas espérer s’enrichir uniquement avec un salaire. Il a également invité la population à mettre en valeur toutes les terres encore non cultivées. Les terres appartenant à l’État devraient, selon lui, être confiées à des coopératives agricoles pour qu’elles produisent des récoltes utiles à tous. Avec une agriculture moderne et l’usage de semences sélectionnées, a-t-il insisté, le Burundi pourra atteindre sa vision d’un avenir meilleur.

Le Président Ndayishimiye a témoigné qu’il a lui-même commencé depuis longtemps à exploiter la terre pour montrer l’exemple et faciliter l’accès aux semences améliorées ainsi qu’aux nouvelles techniques agricoles. Jadis, disait-on que « celui qui s’enrichit abandonne la houe », aujourd’hui, selon le Chef de l’État, « le véritable patron, c’est le cultivateur » Fier de son engagement, le Président Ndayishimiye vise un rendement de 40 tonnes à l’hectare. Grâce aux recherches et aux efforts actuels, il est déjà parvenu à un rendement de 25 tonnes par hectare, contre 18 tonnes auparavant. Sur un champ de 2,31 hectares où 4,5 tonnes de semences avaient été plantées, la récolte finale se situe entre 50 et 60 tonnes.

La visite s’est terminée par une marche dans un champ de blé tout proche, également bien cultivé. Avant toute plantation, la terre y avait été soigneusement préparée, notamment en enlevant les racines profondes.

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