Discours du Président de la République Son Excellence Évariste Ndayishimiye : Plaidoyer pour une gouvernance responsable et des transitions pacifiques.

Le Président de la République du Burundi, Son Excellence Évariste Ndayishimiye, a présidé ce mercredi à Gitega une séance de moralisation à l’intention des cadres nommés par décret. Cette rencontre, organisée dans le cadre de la célébration de la Journée du Patriotisme et au lendemain des élections législatives et communales, avait pour thème central : « Renforcer la culture d’une passation de pouvoir pacifique ».

Dans un discours substantiel de plus de quatre heures, le Chef de l’État a développé une argumentation rigoureuse autour de cinq piliers fondamentaux pour la consolidation de l’État burundais :

  1. La culture des transitions institutionnelles apaisées
    S’appuyant sur les enseignements du Révérend Onesphore Manirakiza qui a ouvert la séance par une méditation biblique, le Président a souligné que « les passations de pouvoir pacifiques constituent la pierre angulaire de la pérennité des institutions ». Il a insisté sur la nécessité de dépolitiser les transitions administratives pour préserver les acquis de l’État.
  2. L’impératif de performance institutionnelle
    Le Président Ndayishimiye a exigé des cadres présents « une amélioration qualitative de leur rendement », les invitant à « apporter une valeur ajoutée tangible » dans l’exercice de leurs fonctions. « Chaque responsable doit pouvoir mesurer son action à l’aune des résultats concrets obtenus », a-t-il précisé.
  3. L’éthique du leadership responsable.
    Distinguant clairement leadership et politique, le Chef de l’État a martelé : « Le Burundi a besoin de gestionnaires compétents plus que de politiciens » . Il a appelé à « une nouvelle génération de cadres patriotes, dynamiques et visionnaires » capables d’impulser des transformations structurelles.
  4. La redevabilité comme principe de gouvernance
    Tout en saluant les performances remarquables de certains services, le Président a averti : « Chaque cadre sera évalué sur l’héritage institutionnel qu’il laissera ». Il a insisté sur l’obligation de « poser des actes salutaires dont bénéficieront les générations futures ».
  5. L’équité comme fondement de la cohésion sociale
    Le discours a particulièrement insisté sur « l’application impartiale des règles à tous les citoyens » comme condition sine qua non de la stabilité nationale. Ce discours s’inscrit dans la continuité de la doctrine de gouvernance du Président Ndayishimiye, marquée par :
  • La professionnalisation de l’administration
  • La dépolitisation des institutions
  • La sacralisation de l’éthique républicaine

Ces orientations stratégiques interviennent à un moment charnière du mandat présidentiel, dessinant les contours d’une réforme administrative ambitieuse en phase avec les objectifs de développement durable du Burundi.

Le Chef de l’État a conclu par un appel solennel : « L’histoire nous jugera sur notre capacité à édifier des institutions fortes plus que sur nos discours. À vous d’écrire par vos actes le prochain chapitre de notre nation ».

Ce cadre de réflexion devrait guider les prochaines actions gouvernementales alors que le Burundi poursuit sa consolidation démocratique et son développement économique.

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