Kagame démasqué : Même les siens sonnent l’heure de la retraite.

Un ancien proche du pouvoir accuse le Général Paul Kagame d’avoir trahi la mémoire du génocide et plongé le Rwanda dans la paranoïa guerrière.

Paul Kagame, longtemps présenté comme le « sauveur » du Rwanda post-génocide, voit son mythe s’effriter. Le discours incendiaire qu’il a tenu lors de la 31ᵉ commémoration du génocide a révélé au grand jour un dirigeant acculé, hanté par ses démons, et prêt à sacrifier son peuple sur l’autel de sa survie politique. Pire encore, ce sont ses anciens compagnons de route qui le lâchent aujourd’hui, à l’image du Dr Theogene Rudasingwa, ex-chef de cabinet et rédacteur de ses discours, qui publie une charge sans précédent contre celui qu’il qualifie de « leader en décomposition ».

1. Un discours qui sonne comme un aveu d’échec.

Lors des commémorations d’avril, moment sacré de recueillement, Kagame a choisi la provocation au lieu de l’unité. « Va au diable ! » lancé à l’Occident, des appels à « se préparer à la guerre », et une rhétorique mortifère (« mourir en se battant plutôt que comme des mouches ») ont choqué. Pour Rudasingwa, ce n’est pas le langage d’un homme d’État, mais d’un « homme perturbé, minable, en proie à l’insécurité»

«Vous avez transformé notre espace sacré de mémoire en un théâtre de folie. Le génocide ne vous appartient pas. »

Ces mots résument la trahison : Kagame instrumentalise la douleur rwandaise pour justifier son règne autoritaire et ses aventures militaro-économiques en Afrique (RDC, Mozambique, Burundi, etc.).

2. Les anciens fidèles tournent le dos Rudasingwa n’est pas un opposant ordinaire.

Ancien ambassadeur, conseiller et bras droit de Kagame, il incarne une génération de cadres qui ont cru en son leadership. Sa lettre est un électrochoc : elle prouve que même l’oligarchie au pouvoir voit désormais Kagame comme un fossoyeur du Rwanda. « Vous avez ruiné toute autorité morale. Le Rwanda n’est pas votre propriété. » D’autres voix, comme celle de l’ex-espion Patrick Karegeya (assassiné en 2014), avaient déjà alerté sur la dérive paranoïaque du régime. Aujourd’hui, le constat est unanime : Kagame est un leader isolé, qui préfère la peur à la gouvernance.

3. Un pays otage de la paranoïa

Kagame justifie son autoritarisme par la « menace permanente » contre le Rwanda. Mais son discours révèle une autre réalité : La jeunesse rwandaise est sacrifiée : enrôlée dans des conflits extérieurs, surtout en RDC, endoctrinée dans un récit de guerre sans fin. Les voisins sont diabolisés : la rhétorique anti-occidentale et anti-congolaise sert à détourner l’attention des échecs internes (pauvreté, libertés étouffées). La mémoire du génocide est profanée : utilisée comme outil de légitimation plutôt que comme socle de réconciliation.

4. L’heure des choix

Le Rwanda est à la croisée des chemins : Soit continuer dans l’illusion kagamiste, avec son cortège de guerres, de répression et de déni. Soit embrasser un avenir de paix, où la mémoire est honorée sans manipulation, où la jeunesse construit plutôt qu’elle ne meurt sur des champs de bataille lointains.

Rudasingwa lance un ultimatum cinglant : « Retirez-vous, pas pour l’Occident, mais pour le Rwanda. Pour sa dignité. Pour sa guérison. » Paul Kagame n’est plus le héros de 1994. Il est devenu un despote usé, dont les propres alliés dénoncent la folie. Son discours d’avril 2025 restera comme le moment où il a avoué, sans le vouloir, qu’il n’avait plus rien à offrir au Rwanda – sauf la peur.

Mais comme le rappelle Rudasingwa : « Les Rwandais ne se tairont pas. Les morts exigent la vérité. Les vivants méritent mieux. » La chute du mythe Kagame a commencé. Par la voix de ceux qui l’ont servi.

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