Le Président de la République du Burundi, Son Excellence Evariste Ndayishimiye, ainsi que la Première Dame du Burundi, Son Excellence Angeline Ndayishimiye, ont pris part au Petit Déjeuner National de Prière qui s’est tenu le 31 mars 2025 à l’Hémicycle de Kigobe en Mairie de Bujumbura.
Cet événementa rassemblé des personnalités politiques, des responsables gouvernementaux et des leaders religieux dans un esprit de réflexion sur le rôle de la foi dans la construction d’une nation unie et paisible. L’origine de cette tradition, inspirée des États-Unis où un Prayer Breakfast a lieu depuis 1953, remonte à 2006 au Burundi, mais a pris de l’ampleur à partir de 2013. Daniel Gélase Ndabirabe, président de l’Assemblée Nationale du Burundi, a souligné que cette rencontre constitue un moment privilégié où les responsables politiques peuvent échanger sur des valeurs spirituelles et renforcer leurs liens.
Pour lui, cet événement est essentiel pour maintenir l’unité et la sécurité du pays. Lors de ce petit déjeuner, un débat s’est tenu sur la question de savoir si un homme politique peut véritablement allier foi et responsabilités publiques. Trois anciens dirigeants du pays ont apporté leur éclairage à cette question : Sylvestre Ntibantunganya, ancien président, Adrien Sibomana, ancien Premier ministre, et Casimir Ngendanganya, ancien haut responsable. Chacun a partagé son expérience, soulignant l’importance de diriger avec humilité et un cœur sincère.
La présence du Président de la République du Burundi et de son épouse a marqué un soutien fort de l’État à cet événement. Ce moment de prière et de réflexion a été perçu par les participants comme une source d’espoir. Comme l’a indiqué un haut fonctionnaire, « Quand nos dirigeants prient ensemble, cela renforce l’espoir ». Daniel Gélase Ndabirabe a conclu en rappelant que « un leader qui écoute Dieu écoute mieux son peuple ». Ce petit déjeuner est donc devenu un moment clé pour renforcer l’éthique et la solidarité parmi les dirigeants. Ainsi, cette rencontre a souligné l’importance de la foi dans la politique burundaise, renforçant les valeurs d’unité et de réconciliation. En combinant réflexion spirituelle et échanges pratiques, cet événement témoigne de la conviction que la foi peut être un moteur puissant pour une gouvernance juste et une paix durable au Burundi.