Dans le cadre d’une démarche visant à dynamiser le secteur aérien national, le Ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme a accueilli ce jeudi 20 mars 2025 une délégation canadienne menée par M. Gregory Blanc, Président de Mentor Aero, société québécoise spécialisée dans le transport aérien.
Cette rencontre, présidée par la Ministre Marie NIJIMBERE marque une étape préliminaire vers un partenariat ambitieux destiné à relancer la compagnie aérienne nationale Burundi Airlines. L’audience, tenue dans un esprit de coopération mutuelle, a permis d’échanger sur les modalités techniques, financières et opérationnelles nécessaires à la modernisation de Burundi Airlines.
M. Blanc a souligné l’engagement de Mentor Aero à partager son savoir-faire dans la gestion de flottes, la logistique aéroportuaire et les technologies vertes, en phase avec les standards internationaux. « Le Burundi dispose d’un potentiel aérien stratégique en Afrique de l’Est. Notre objectif est de soutenir une relance pérenne, créatrice d’emplois et ouverte aux échanges régionaux », a-t-il déclaré. De son côté, la Ministre Nijimbere a salué l’intérêt du Canada pour le développement économique burundais, rappelant que « la revitalisation de notre compagnie nationale est un pilier de la vision 2030-2060, visant à renforcer la connectivité, le tourisme et les investissements transfrontaliers ». Elle a également insisté sur l’importance d’un modèle de gestion transparent et durable, aligné sur les attentes des partenaires locaux et internationaux . Si les discussions restent à un stade exploratoire, les deux parties ont exprimé leur volonté de finaliser prochainement un accord-cadre.
Des groupes de travail techniques seront mis en place pour évaluer les besoins spécifiques de Burundi Airlines notamment en matière d’infrastructures, de formation des personnels et d’expansion de réseau. Cette initiative s’inscrit dans un contexte régional marqué par une demande croissante en transport aérien, offrant au Burundi l’opportunité de se repositionner comme hub économique et logistique. Les observateurs soulignent que la réussite d’un tel partenariat pourrait stimuler non seulement l’économie nationale, mais aussi les échanges entre l’Afrique de l’Est et l’Amérique du Nord.