
Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a officiellement validé, ce mardi 11 mars 2025, deux documents essentiels pour la sécurité sanitaire du pays : un Plan National de Riposte contre le #Mpox (variole du singe) et un Plan Actualisé de Préparation et Riposte aux Maladies à Fièvre Hémorragique. Ces outils stratégiques, élaborés avec l’appui de partenaires techniques et financiers, visent à renforcer la résilience du Burundi face aux menaces épidémiques.
Lors d’un atelier de haut niveau présidé par la ministre ayant la santé dans ses attributions Dr Lydwine Baradahana, le gouvernement a souligné l’urgence d’anticiper les crises sanitaires, notamment dans un contexte régional marqué par la recrudescence du #Mpox (endémique en Afrique centrale et de l’Ouest) et la persistance des risques liés aux fièvres hémorragiques (Ebola, Marburg, etc.). Ces maladies, aux taux de mortalité élevés, représentent une menace grave pour les populations et les systèmes de santé fragilisés.
Les objectifs clés des plans validés sont entre autre le Plan de Riposte au Mpox (la détection précoce des cas suspects grâce au renforcement de la surveillance épidémiologique, la prise en charge rapide des patients avec des protocoles thérapeutiques standardisés et Sensibilisation communautaire pour limiter la transmission interhumaine et animale) ; et le Plan de Fièvres Hémorragiques (la préparation multisectorielle comme la santé,la logistique et la communication pour une réponse coordonnée ; la Formation des personnels médicaux aux mesures de biosécurité et d’isolement des cas, les Stocks stratégiques de kits de diagnostic et d’équipements de protection individuelle.)

Dr Baradahana a insisté sur la nécessité d’une collaboration transfrontalière et d’un partenariat solide avec des organisations comme l’OMS, l’UNICEF ou la CDC Afrique. « Ces plans ne sont pas seulement des documents, mais une feuille de route pour sauver des vies. Nous devons agir en synergie avec tous les acteurs, des communautés locales aux institutions internationales », a-t-elle déclaré. La mise en œuvre immédiate inclura des simulations de crise pour tester les dispositifs d’urgence, le déploiement de centres de traitement spécialisés dans les provinces à risque et un plaidoyer financier pour mobiliser des fonds nationaux et internationaux.
Avec ces avancées, le Burundi s’aligne sur les standards de l’Union Africaine en matière de sécurité sanitaire, renforçant sa capacité à protéger non seulement ses citoyens, mais aussi à contribuer à la stabilité sanitaire de la région des Grands Lacs.
