Un coup dur pour Kigali face aux tensions en Republique Democratique du Congo (RDC). Depuis des mois, l’Est de la RDC est en proie à une escalade de violences. Le groupe rebelle M23, soutenu par Kigali, contrôle désormais des zones clés près de Goma et Bukavu provoquant un exode massif (plus de 1,5 million de déplacés).
Face à ces allégations, l’Allemagne a frappé fort: suspension immédiate de tous ses nouveaux financements au Rwanda! Berlin exige des preuves tangibles de désengagement du Rwanda avec les groupes armés. Le ministre allemand du Développement déclare : « Les actions qui menacent la paix ont des conséquences. »
Un signal clair à Kigali, souvent critiqué pour son rôle ambigu dans la région. Avec 20% de son budget dépendant de l’aide internationale, ce gel pourrait toucher des projets clés :
- Énergie verte (centrales solaires à l’arrêt)
- Santé (hôpitaux sous-financés)
- Éducation (écoles en zone rurale menacées).
Le pays, vanté à tort ou à raison pour sa croissance, risque de voir son image de bon élève s’effriter.
- UE : A réduit son aide de 30% en 2023.
- USA : Pression accrue pour transparence.
- ONU : Rapports accablants sur le « soutien rwandais au M23
Les bailleurs de fonds durcissent le ton, mais Kigali dénonce une ingérence néocoloniale et se pose en médiateur… ironique, non ? Le Rwanda tente de contourner la crise en courtisant d’alliés comme la Chine ou le Royaume-Uni. Mais les ONG alertent : « Sans aide, les populations vulnérables paieront le prix. L’Allemagne envoie un message géopolitique brûlant. Le Rwanda joue son double jeu : stabilisateur régional ou fauteur de troubles ? La réponse déterminera l’avenir de millions de personnes.