Droits de l’homme : Le Burundi, pays de politiques exemplaires relatives au respect des droits de l’enfant

Chaque 20 novembre, le monde commémore la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE). Elle a été adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 20 novembre 1989. Le Burundi l’a ratifiée quelques jours avant son entrée en vigueur le 2 septembre 1990 par le Décret N°1/032 du 16 août 1990. Pour réhausser sa valeur si importante que primordiale, le Burundi place la CIDE dans ses textes légaux et cette dernière fait partie intégrante de la Constitution Burundaise dans son article 19.

Dans sa déclaration sortie ce 20 novembre 2024 dans le cadre de la célébration du 35è anniversaire de la CIDE, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi, CNIDH-BURUNDI indique être satisfaite des politiques publiques et des efforts du Gouvernement du Burundi pour le bien-être de l’enfant.

Le Burundi manifeste des avancées perceptibles en matière de protection et de défense des droits de l’enfant. Il se préoccupe considérablement de la protection spéciale et du bien-être de l’enfant. Pour optimiser ses oeuvres en cette matière, le Gouvernement du Burundi a mis en place la politique de gratuité des soins de santé aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes sans ignorer les services de maternité gratuits. Il améliore toujours le taux de couverture vaccinale à travers tout le pays.

Les mesures  gouvernementales de gratuité en faveur de l’enfant s’est répandue vers le secteur de l’éducation et de l’enseignement où tous les enfants du cycle fondamental des écoles publiques ne paient plus de frais scolaires. Dans plusieurs localités du pays où le besoin se fait sentir, le gouvernement a ouvert des cantines scolaires. Les enfants autochtones « Batwa » subissent de l’encouragement de l’Etat en bénéficiant d’un enseignement à régime d’internat et de la gratuité des frais scolaires au cycle post-fondamental sous certaines conditions de réussite.

« L’Etat du Burundi s’est engagé à la mise en oeuvre de l’éducation inclusive concernant les enfants vivant avec le handicap, tout particulièrement ceux qui souffrent de la cécité, de la malvoyance, de la surdité, de l’infirmité motrice et cérébrale ainsi que de l’albinisme », estime-t-elle, la CNIDH-BURUNDI. Cependant, cette institution publique appelle le gouvernement à fournir aux écoles qui les accueillent des enseignants (formateurs) spécialisés et des matériels appropriés.

En matière judiciaire, la CNIDH-BURUNDI se réjouit de la justice appropriée pour les cas des mineurs en conflits avec la loi qui sont traités avec célérité dans différents cours et tribunaux du Burundi.

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi, CNIDH-BURUNDI, considère que toutes ces actions témoignent de la volonté politique du Burundi de garantir aux enfants la jouissance et l’exercice effectifs de leurs droits en commençant par la ratification de la « Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE) » et de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, devenues partie intégrante de la Constitution Burundaise en vertu de son article 19.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *