
Le Président de la République du Burundi Son Excellence Evariste Ndayishimiye a procédé à l’ouverture des activités de la semaine de la Diaspora, un évènement annuel qui ressemble les Burundais du monde entier. Ces activités organisées par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement se déroulent en commune Kayanza de la nouvelle province de Butanyerera du 30 juillet au 1er Août 2024, sous le Thème : »En tant que Burundais œuvrant à l’étranger, que puis-je apporter comme contribution à la mise en œuvre de la Vision du Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060 ? «
L’ouverture de ces activités a été suivie par une séance de moralisation animée par Son Excellence le Président de la République. Il a fait savoir que l’objectif de cette rencontre, était d’analyser ensemble ce que les Burundais œuvrant à l’étranger peuvent apporter comme contribution, pour atteindre la vision du pays.
Le Chef de l’Etat leur a interpellé au changement de mentalité avant de leur prodiguer des conseils. Il leur a demandé notamment d’avoir un esprit patriotique, d’investir au Burundi, et d’encourager les investisseurs étrangers à profiter des opportunités qu’offre le Burundi en termes d’investissement. Selon lui, pour atteindre les résultats escomptés de la Vision du Burundi, il faut d’abord une éducation civique, l’amour de la patrie. « Les Burundais doivent savoir que leur pays a plusieurs opportunités de se développer : un climat favorable à l’agriculture avec une saison pluvieuse qui dure près de 9 mois. Il est également hôte de plusieurs cours d’eau favorable à l’irrigation. Ce qui favorise les activités relatives à l’agriculture, l’élevage et la pêche. » A-t-il ajouté.
D’autres opportunités qui, une fois exploitées pourront faire décoller l’économie burundaise selon le Chef d’Etat sont entre autres l’exploitation et la transformation des ressources minières variées du sous-sol burundais : coltan, or, nickel, phosphates, vanadium, calcaire, tourbe mal exploitée et à faible production car, les techniques utilisées sont artisanales. Il est revenu aussi sur l’intelligence et le dynamisme des Burundais. Bref le Burundi est riche, ce qui manque chez certains selon le Président de la République c’est le patriotisme, le respect de la chose publique, le sens du bien commun et la volonté d’augmenter le temps du travail.
Le numéro un Burundais a rappelé aux membres de la Diaspora burundaise que le pays a besoin de la mise en place des équipements de pêche industrielle appropriés et des investissements dans le secteur des hydrocarbures dans le Lac Tanganyika, d’industries minières avec usage des équipements modernes et d’industries de transformation des produits agroalimentaires, industries de production des verres, de transformation des déchets ménagers, pharmaceutiques. Dans le domaine de l’éducation, le Burundi a besoin de matériel scolaire et pédagogique suffisant, l’apprentissage de la langue anglaise et swahili pour les fonctionnaires de l’État, suite à l’intégration du Burundi au sein de la Communauté Est Africaine.
Prenant la parole, Fabrice Manirakiza membre de la Diaspora a déclaré devant l’auguste assemblée que la réhabilitation de l’ancien marché central est possible dans les meilleurs délais. Ajoutant que selon les études faites, les travaux coûteront 50 milliards de francs Burundais. Poursuivant en disant que, vu le profil des membres de la Diaspora qui ont répondu présents, cette somme peut être collectée dans deux mois, à compter du mois en cours. Sans tarder, le chef de l’exécutif Burundais à inviter les dirigeants de l’Office Burundais de l’Habitat (OBUHA) d’entrer en contact avec ce membre de la Diaspora.
D’autres membres de la Diaspora ont soumis leurs préoccupations au Président de la République qui, en clôturant la séance de moralisation, a promis que Gouvernement Burundais ne ménagera aucun effort pour continuer a apporter des solutions a leurs préoccupations.