
Le ministre de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Elevage, M. Prosper Dodiko, de concert avec la ministre en charge du commerce Madame Chantal Nijimbere, ont organisé le vendredi 19 juillet 2024, à Gitega (centre du pays), une réunion à l’adresse des opérateurs économiques détenteurs des exploitations d’avocatier. Cette réunion a débouché sur la mise en place d’une plateforme nationale et des comités provinciaux de gestion de la filière-avocat.
L’objectif est d’orienter la production d’avocats vers le marché international pour générer des devises, d’après le ministre Dodiko. L’avocat est de l’or vert si sa commercialisation se fait dans le respect des normes internationales, a-t-il insisté.
Trois personnes ont été élues donc pour piloter le comité national, notamment M. Désire Sahinguvu de la province Cankuzo, M. Ferdinand Habimana de la province Kayanza et M. Marc Manirakiza de la province Ngozi. Ensemble avec les membres des comités provinciaux, ceux-ci vont installer les comités communaux et collinaires de la filière-avocat, initier des unités de collecte et de conditionnement d’avocats, des maisons de vente des intrants phytosanitaires et des usines de fabrication des emballages d’avocats.

L’exportation des produits est soumise aux normes internationales auxquelles l’on doit indubitablement se conformer, faute quoi, ces produits rebroussent le chemin, a embrayé la ministre Nijimbere au précédent orateur.
En matière de commerce des produits agricoles, a-t-elle précisé, l’exportation est conditionnée par la certification de ce produit. C’est la preuve que le produit en question est de qualité. Pour le cas des avocats, la ministre Nijimbere a été on ne peut plus clair que cette qualité doit s’observer depuis le semis, jusqu’à la récolte, en passant par l’entretien de plant. Au moment de commercialisation, la qualité doit également être de mise au niveau du conditionnement et de l’emballage.

De ce qui précède, les deux membres du gouvernement burundais ont recommandé aux participants à la réunion de s’y conformer et de demander des conseils pour ne pas se heurter aux ennuis. L’on veut que l’avocat soit de l’or vert afin de conduire le Burundi dans vision du gouvernement, celle d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060, ont-ils conclu.