Il y a quelques mois, les prix des denrées alimentaires avaient atteint des niveaux records sous prétexte qu’il y avait pénurie de carburant. Cette spéculation avait produit un impact négatif sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Qu’en est-il aujourd’hui ?

Depuis le début du mois de juillet 2024, les prix des denrées alimentaires ont été sensiblement réduits à telle enseigne que les citoyens ont retrouvé le sourire. Cette baisse fait naître une lueur d’espoir. Au marché communément appelé COTEBU en zone de Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa, en Mairie de Bujumbura, le journal Intumwa s’y est rendu mercredi le 17 juillet 2024, pour se rassurer de cette baisse. La situation est ainsi :
- 1 kilo de viande sans os qui coûtait 20.000 francs bu avant juillet 2024 est passé à 16.000 Francs burundais, soit une baisse de 20%.
- 1 kilo de farine de manioc dite « inyange » qui coûtait 3.000 francs burundais est passé à 2.000 francs bu, soit une baisse de 34%.
- 1 kilo de farine de manioc dite « ikivunde » de première qualité est passé de 5.000 frs à 4.000 frs, soit une baisse de 20%.
- 1 kilo de farine de manioc « ikivunde »de deuxième qualité est passé de 3.500 francs à 3.000 francs burundais, soit une baisse de 14,3 %.
- Un litre d’huile de palme est passé de 11.000 francs burundais à 9.000 francs, soit une baisse de 18,2%.
- 1 litre d’huile végétale, communément dite « amakoto » est passé de 18.000 francs burundais à 16.500 francs, soit une baisse de 8,4%.
- 1 kilo de riz d’origine tanzanienne est passé de 7.500 francs burundais à 6.500 francs, soit une baisse de 13,5%.
- 1 kilo de riz du Burundi de 6.000 francs burundais à 4.500 francs, soit une baisse de 25%.
- 1 kilo de tomate qui coûtait 4.500 francs varie aujourd’hui entre 4.000 et 3.500 francs burundais.
- 1 kilo d’oignons rouges qui coûtait 6.000 francs burundais est passé à 5.000 francs, soit une baisse de 8,7%.
- 1 kilo d’oignons blancs de 3.500 francs burundais à 3.000 francs, soit une baisse de 14,3%.
- 1 kilo de pommes de terre dite « Ruhengeri » est passé de 3.200 francs burundais à 2.800 francs, soit une baisse de 13,5 %.
- 1 kilo de petits pois a chuté de 16,8% ; il coûtait 9.500 francs burundais avant juillet 2024 et aujourd’hui il est à 8.000 francs.
- 1 kilo de haricots dits « Kirundo » est passé de 3.500 francs à 2.500 francs. Celui de haricots jaunes est passé de 5.500 francs à 4.200 francs et celui de haricots communément appelés « kinure » de 3.500 francs à 2.800 francs.
- 1 kilo de petit poisson dit « ndagala » qui coûtait 120.000 francs avant juillet 2024, varie aujourd’hui entre 110.000 et 100.000 francs burundais.
La situation change petit à petit, l’avenir est souriant, il y a lieu d’espérer que les prix des plats servis dans les bars et restaurants seront également revus à la baisse.
